Biographie du Ministre

Présentation générale

Mme Kitoko Gata Ngoulou, née en 1979, est une femme politique et diplomate tchadienne. Elle occupe depuis le 16 juillet 2025 les fonctions de Ministre d’État, Ministre de la Femme et de la Petite Enfance, poste qu’elle a officiellement pris en charge le 23 juillet 2025 lors d’une cérémonie de passation de service avec sa prédécesseure, Amina Priscille Longoh.

Parcours académique et professionnel

Formation académique :

Diplômée d’une licence en études commerciales à l’Université de Staffordshire (Royaume-Uni).
Titulaire d’un master en gestion stratégique internationale dans la même université.
Compétences clés acquises : management, gouvernance et stratégie de développement.

Carrière professionnelle :

2008 : Dé débute comme consultante internationale senior, avec des missions en Guinée-Bissau, Tanzanie, Cameroun, Afrique du Sud, etc.
Expérience de lobbyiste institutionnelle au sein du cabinet français Prestige Communication, représentant le président Idriss Déby.
2015 : Nommée ambassadrice itinérante à la Présidence de la République du Tchad.
Janvier 2023 – juillet 2025 : Ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire du Tchad aux États-Unis, également représentante auprès du Mexique, de la Banque mondiale et du FMI.
Fondatrice et présidente de l’association Black Majesty, dédiée au développement culturel, économique et à l’unité des Africains de la diaspora.

Engagement politique et social 

Sa nomination a été accueillie avec enthousiasme par la société civile tchadienne, qui voit en elle une figure nouvelle et capable de porter des politiques publiques fortes en faveur des femmes et des enfants. Lors de la 9ᵉ Assemblée Générale de la CELIAF, le 1er août 2025, elle a souligné l’importance de la mobilisation féminine et le soutien constant du Président de la République pour renforcer les droits des femmes dans des secteurs clés tels que l’éducation, la santé et l’autonomisation économique. Dès sa prise de fonction, elle a exprimé sa volonté de poursuivre les actions de sa prédécesseure en mettant un accent particulier sur l’autonomisation des femmes, notamment en milieu rural, la protection intégrale des droits de l’enfant, la lutte contre les violences basées sur le genre et la promotion de la participation féminine dans les instances de décision.